21 novembre

Le Sud Liban sous les bombes – père Samir Daou

Avec des larmes et du sang, de la tristesse et de l’angoisse, des inquiétudes et du désespoir, je vous écris ces quelques mots.

Nous portons encore notre lourde croix. Notre chemin de souffrances est très long.

Après les 4 catastrophes que nous avons vécues durant les 4 dernières années, Israël impose sur notre dos un génocide, une guerre féroce et sauvage. L’état juif voulait transformer le Liban en une Terre de Feu et de cendres, un véritable enfer…

Les menaces sont quotidiennes.

15 septembre

Apologétique

      

La page des tracts d’apologétique vient d’être mise à jour.

Huit tracts peuvent y être téléchargés :

  • Tract 1 : Dieu
  • Tract 2 : Jésus-Christ prophétisé
  • Tract 3 : La Résurrection
  • Tract 4 : La Charité
  • Tract 5 : Témoins de Jéhovah
  • Tract 7 : Qui ?
  • Tract 8 : Laïcité – Islam
  • Tract 9 : Martin Luther – l’anti-saint

Vous pouvez y accéder par le moyen de l’onglet TEXTES, en haut de la page, ou par le lien suivant :

http://www.dominicainsavrille.fr/apologetique/

29 janvier

29 janvier – Saint François de Sales

Évêque, Docteur de l’Église

MESSE : In medio

Oraison : « Dieu, qui, pour le salut des âmes, avez voulu que le bienheureux François, votre confesseur et pontife, se fît tout à tous, accordez- nous avec bonté, que, remplis de la douceur de sa charité, dirigés par ses conseils, secourus par ses mérites, nous possédions les joies éternelles. »

François de Sales est de France. Nous connaissons son œuvre apostolique contre les Calvinistes ; nous savons combien il lutta pour le salut des âmes qui lui étaient confiées et nous n’ignorons pas qu’il fut choisi de Dieu pour diriger vers la plus haute sainteté Jeanne de Chantal, la bonne Dame de Bourbilly. Mais nous savons également la manière douce, suave et très forte de cet apôtre et de ce directeur d’âmes. Ni plus, ni moins, avait-il comme devise, c’est-à-dire ce qui est juste dans la pensée, dans le dire et dans l’action. Et l’onction pénétrante des écrits du saint Docteur, nous révèle le fond de son âme. Tout à Dieu, bellement, sans trouble, sans contention, mais tout de même, le tout doit y être. Ce serait singulièrement diminuer François de Sales et même fausser sa physionomie que d’en faire un humaniste d’eau limpide. Certes, non, François dit les choses les plus crucifiantes avec aménité, mais il les dit et non seulement il les dit, mais il les veut ; il les pratique à fond le premier et il exige que toutes ses Philotées, à commencer par Jeanne de Chantal qui ne demandait pas mieux, les pratiquent aussi. François de Sales donne en un style aimable les leçons de la croix ; et des plaies de Jésus crucifié, il n’en laisse aucune que les âmes ne doivent aimer.

Guide gracieux sur la route du Calvaire, mais c’est toujours, malgré les fleurs qu’il jette sur les pierres, la route du calvaire et au bout le calvaire où il nous conduit avec lui.

Ainsi je comprends et j’aime François de Sales, doux et suave en sa manière, fort et intrépide dans le don de soi, jusqu’au don suprême où il n’y a plus rien de soi-même, après les sacrifices les plus sanglants et les plus douloureux, pour que seul Dieu soit le Souverain dans une âme.

Demandons-lui sa bonté, sa douceur, mais demandons-lui également la vigueur de son amour. Cet amour était pour Dieu intransigeant comme tout amour.

3 mai

Jésus, les historiens et les mythistes

Texte paru sur MPI.

  • Il s’appelle Éric Leser. Il se dit journaliste et il essaie de montrer, sur le très conformiste site Slate, que Jésus-Christ n’a jamais existé. La preuve ? « Aussi étonnant que cela puisse paraître », on n’a jamais pu retrouver « son certificat de décès » (sic, 12 juillet 2015).
  • Il s’appelle Christian Eyschen. Il est porte-parole de l’AILP (Association Internationale de la Libre Pensée). Il dénonce, lors d’un congrès de cette organisation, « la pseudo-existence de l’escroc nommé Jésus-Christ, qui n’a jamais existé » (sic, 27 août 2019).
  • Il s’appelle Michel Onfray. Il soutient en 2005, dans son Traité d’athéologie, que Jésus ne peut être un vrai homme car, dans l’évangile, « il n’a pas faim, ni soif, il ne dort jamais » (sic, p. 157) [1].

12 avril

« Pourquoi les juifs ne croient pas en Jésus »

shraga simmons - why jews don't believe in jesus

POURQUOI les juifs ne croient pas en Jésus. Sous ce titre, un publiciste juif – le rabbin Shraga Simmons, éditeur de Aish.com à Jérusalem – a rédigé un petit argumentaire essayant de démontrer que Jésus-Christ n’est pas le Messie promis par Dieu et annoncé par les prophètes [1]. Pour lui :

1) Jésus ne s’est acquitté d’aucune des tâches principales du Messie ;
2) il n’avait pas les qualités permettant de prétendre au titre de Messie ;
3) les prophéties qui lui sont appliquées par les chrétiens sont mal traduites.

Ce sont ces trois arguments que nous voudrions principalement examiner ici. Ils serviront à mettre en relief la solidité de notre sainte religion catholique.

18 novembre

La Révolution contre le père

Il y a cinquante ans, en 1969, le docteur Pierre Simon, pionnier français de la pilule contraceptive, était élu grand maître de la Grande Loge de France. Dix ans plus tard, en 1979, ayant réussi à faire légaliser l’avortement, il expliquait que ce n’était que le début du plan maçonnique. L’étape suivante était l’insémination artificielle (devenue aujourd’hui PMA : procréation médicalement assistée), qui allait permettre d’éliminer le père :

Avec la pilule, on dispose d’une vie sexuelle normale sans procréation ; avec l’insémination artificielle, la procréation va se dérouler sans acte sexuel […]. La sexualité sera dissociée de la procréation, et la procréation de la paternité. C’est tout le concept de famille qui est en train de basculer ici : le père n’est plus le géniteur, mais celui qui élève l’enfant. […] [Il y aura] d’un côté le couple affectif et sexuel – la femme procréatrice, l’homme non géniteur – ; de l’autre, la société, médiatisée par le médecin, qui rapproche la demande d’enfant d’une disponibilité de semence anonyme, contrôlée et gouvernée par la « banque du sperme » […] [1].

A l’heure où nous écrivons ces lignes, ce basculement atteint son point critique, puisque le Parlement français s’apprête à légaliser la « PMA pour toutes ». Certains enfants n’auront donc même pas de père adoptif. Quelles en seront les conséquences ?

2 août

A quoi ressemblerait une religion fondée par Dieu ?

Supposons que Dieu ait voulu faire, avec une puissance et une sagesse divines, ce qu’ont fait, avec leurs lumières et leurs forces humaines, les fondateurs humains des diverses religions. Ne pouvons-nous pas prévoir d’avance les traits principaux de cette œuvre divine ?

  1. Fondée par le Créateur du cœur humain, cette religion devra satisfaire tous nos instincts religieux d’une manière absolument universelle et plus profonde que toutes les autres ; elle devra donc contenir dans son sein tous les éléments des autres religions ; elle devra posséder une sorte d’universalité reproduisant en elle-même tout ce qui est bon et vrai ailleurs, et n’excluant que ce qui est contraire à la vérité, à la morale, à la perfection de l’idéal religieux.

28 mai

Sébastien Faure face à saint Thomas

Les six premières « preuves » de « l’inexistence de Dieu » proposées par Sébastien Faure ont déjà été examinées. Voyons maintenant les six dernières.

Plan :

7. Le Dieu créateur peut-il gouverner le monde ?
8. Dieu devait-il se révéler à tous les hommes ?
9. Dieu peut-il punir en enfer ?
10. Le mal est-il une objection valable contre Dieu ?
11. Dieu rend-il l’homme irresponsable ?
12. Dieu manque-t-il d’équité ?

7. Le Dieu créateur peut-il gouverner le monde ?

Après avoir nié le Dieu créateur, Sébastien Faure conteste le gouverneur du monde. C’est son 7e argument :

Si l’univers créé par Dieu eût été une œuvre parfaite […], le besoin d’un gouverneur ne se serait nullement fait sentir. Le coup de pouce initial une fois donné, la formidable machine une fois mise en branle, il n’y avait plus qu’à l’abandonner à elle-même, sans crainte d’accident possible. […] Si le Gouverneur existe, c’est que sa présence, sa surveillance, son intervention sont indispensables. […] Le Gouverneur nie la perfection du Créateur.

1 mars

Les preuves de l’imposture laïque

I. – Le mensonge de la « neutralité »

Neutre, l’école laïque ? Non, mais anti-catholique. Ses fondateurs l’ont dit eux-mêmes, et les textes abondent.

Ferdinand Buisson :

« Par destination, par fonction, l’instituteur laïque, qu’il le veuille ou non, est placé en bataille, non contre le curé, mais, ce qui est tout autre chose, contre l’Église»

Le même Ferdinand Buisson au congrès de la Ligue de l’Enseignement à Bordeaux en 1911 :

« Il faut que l’École soit un instrument de combat contre les dogmes»

Albert Bayet dans la Raison du 21 février 1904 :

« Nous poursuivons la campagne d’émancipation laïque au cri de : A bas la neutralité. »

René Viviani dans l’Humanité du 4 octobre 1904:

« La neutralité est et fut toujours un mensonge» qui fut « peut-être un mensonge nécessair».