Mesdames, mesdemoiselles,
Lors de la réunion de notre société du 19 mars 2016 nous avons achevé, comme prévu, le magnifique livre de Dom Maréchaux La Modestie chrétienne.
Voici un court résumé de ce que nous avons vu :
Le chapitre 13 parle de saints évêques du Moyen-Âge. Dom Maréchaux relate une histoire édifiante tirée de la vie de saint Antonin (1389‑1446), archevêque de Florence.
Un jour passant par une rue de la ville, il voit sur le toit d’une maison des anges en joie ; il entre dans la maison et y trouve trois filles pauvres, modestement vêtues, travaillant assidûment pour gagner leur pain et celui de sa mère veuve. L’évêque en a compassion et leur assigne une petite rente.
Après un laps de temps, le saint repasse au même endroit, il voit sur le toit un ange déchu. Que s’est-il passé ? Les filles, étant plus à l’aise, se sont données à la coquetterie.
Passons au siècle suivant et au chapitre 14, tout en restant en Italie, avec saint Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan. Cet évêque a appliqué minutieusement dans son diocèse les décrets du Concile de Trente.
Voici un échantillon de son statut sur la tenue dans le lieu saint :
considérant (…) qu’il y a abus criant à ce que les femmes aillent tête nue, nous avertissons les évêques de mettre toute leur sollicitude pastorale à l’extirper (…), et à rétablir l’usage pour les femmes de se voiler la tête, surtout quand elles suivent les processions ou qu’elles se rendent à l’église.
Le chapitre 15 est consacré à saint François de Sales (1567-1622). Pour ce Maître de la vie intérieure, la modestie chrétienne est une affaire complexe, car elle demande non seulement un effort extérieur, celui de s’habiller modestement, mais aussi et surtout un effort intérieur, celui de la conversion des mœurs. Quand notre saint voulait porter les âmes à la vie chrétienne et leur faire quitter la vie du monde, il ne parlait qu’au cœur et du cœur. Ce donjon gagné, le reste ne tenait plus. Quand le vrai amour possède un cœur, tout ce qui n’est point de Dieu nous semble fort peu de chose.
Après avoir passé rapidement les chapitres 16, 17 et 18, nous sommes arrivés au chapitre 19 et à Pie IX. L’encyclique Quanta cura et le Syllabus nous le font connaître comme un Pontife antilibéral. Fut-il aussi ferme sur les questions de modestie ? En 1867 il signale le luxe des femmes comme l’un des plus grands maux de son temps. Qu’en dit-il exactement ? Si vous voulez le savoir vous pouvez télécharger la conférence, à l’adresse suivante :
http ://www.dominicainsavrille.fr/conferences-de-la-societe-jesus-couronne-depines/
…ou bien, lire le livre même de Dom Maréchaux.
Mon Père, ainsi commence une lettre adressée à notre couvent à la fin de l’année dernière, à l’occasion d’un voyage dans la famille, nous avons assisté à la messe dans votre couvent en mars ou mai 2015 (ou peut-être août). Le sermon traitait en détail des tenues vestimentaires à la messe. Depuis, nous sommes félicités sur la tenue distinguée de nos garçons car nous avons fait quelques améliorations. Nous vous remercions pour le sujet et le bon exemple de vos fidèles ! Serait-il possible d’obtenir votre sermon par écrit afin de le faire circuler car beaucoup nous en demande les détails mais notre mémoire nous fait défaut… très encourageant, n’est-ce pas ? Non seulement pour le prédicateur mais aussi et surtout pour les fidèles qui fréquentent notre couvent.
Une dame demandait à l’abbé Freppel, devenu plus tard évêque d’Angers :
- Monseigneur l’abbé, la coquetterie est-elle un péché mortel ?
- Non, Madame : sans cela, il y a longtemps que vous seriez morte.
Et voici l’annonce de la prochaine réunion :
Elle aura lieu le 1er samedi du mois d’octobre (soit le Samedi 1er octobre)
après l’action de grâces qui suivra la Messe de 10 heures (donc à 11 heures environ),
dans la salle Notre-Dame des Anges.
Pour bien nous préparer au centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima (2017) nous commencerons les préparatifs dès cette année avec la conférence intitulée : Fatima et la modestie chrétienne.
Invitez-y vos connaissances (aussi bien que vos jeunes filles, cousines, tantes, etc.) qui seraient intéressées au sujet de la modestie (ou qui devraient l’être).
N’oubliez pas votre petit engagement quotidien : l’invocation Notre‑Dame de la Sainte Espérance convertissez-nous + Ave Maria + Notre‑Dame de la Sainte Espérance convertissez-nous. Ni, bien sûr, de donner toujours un bon exemple de la modestie chrétienne dans la tenue extérieure.
Au pied de l’autel et de l’Immaculée : Frère Hyacinthe-Marie OP
