Sep 8

Libera nos a malo

Mgr Carlo Maria Viganò défend la vie et pourfend la ...

Nous publions ce texte de Mgr Vigano qui donne une vue d’ensemble cohérente de la crise que nous vivons, et en soulève les racines occultes, comme le conseillait de faire le pape Léon XIII : « En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites la voir telle qu’elle est »  (Humanum Genus, 1884).

Considérations sur le Great Reset
et le Nouvel Ordre Mondial

par Mgr Carlo Maria Viganò

Personne ne fera partie du nouvel ordre mondial, à moins qu’il n’ait accompli un acte de culte à Lucifer.
Personne ne pourra entrer dans le Nouvel Âge sans avoir reçu l’initiation luciférienne.
David Spangler

Directeur du projet d’initiative planétaire des Nations unies
Reflections on the Christ
, Findhorn, 1978

Depuis plus d’un an et demi, nous assistons impuissants à la succession d’événements incongrus auxquels la plupart d’entre nous sont incapables de donner une justification plausible. L’urgence pandémique a rendu particulièrement évidentes les contradictions et les illogismes des mesures nominalement destinées à limiter la contagion – confinements, couvre-feux, fermetures d’activités commerciales, limitations des services et des cours publics, suspension des droits des citoyens – mais qui sont désavouées quotidiennement par des voix discordantes, par des preuves évidentes d’inefficacité, par des contradic­tions de la part des mêmes autorités sanitaires. Il n’est pas nécessaire d’énumérer les mesures que presque tous les gouvernements du monde ont prises sans obtenir les résultats promis. Si l’on se limite aux avantages présumés que le sérum génétique expérimental aurait dû apporter à la communauté – avant tout l’immunité contre le virus et une liberté de mouvement retrouvée – on découvre qu’une étude de l’Université d’Oxford publiée dans The Lancet [1]   affirme que la charge virale des personnes vaccinées avec une double dose est 251 fois supérieure à celle des premières souches du virus [2], malgré les proclamations des dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, selon lequel « celui qui se fait vacciner vit, celui qui ne se fait pas vacciner meurt ». Les effets secondaires du sérum génétique, habilement camouflés ou délibérément non enregistrés par les autorités sanitaires nationales, semblent confirmer le danger de la prise du vaccin et les inconnues inquiétantes pour la santé des citoyens auxquelles nous devrons bientôt faire face.

De la science au scientisme

L’art de la médecine – qui n’est pas une science, mais l’application de principes scientifiques à des cas chaque fois différents, sur la base de l’expérience et de l’expérimentation – semble avoir renoncé à sa prudence, au nom d’une urgence qui s’est élevée au rang de sacerdoce d’une religion – la religion de la science, en fait – qui, pour être telle, s’est drapée dans un   dogmatisme proche de la superstition. Les ministres de ce culte se sont constitués en une caste d’intouchables, exempts de toute critique même lorsque leurs affirmations sont démenties par l’évidence des faits. Les principes de la médecine, considérés comme universellement valables jusqu’en février 2020, ont cédé la place à l’improvisation, au point que l’on conseille de vacciner au plus fort de la pandémie, que l’on impose l’obligation de porter des masques bien qu’ils soient inutiles, que l’on impose arbitrairement des distances bizarres, que l’on interdit des traitements avec des médicaments efficaces et que l’on impose des thérapies géniques expérimentales en violation des protocoles de sécurité normaux. Et tout comme il y a de nouveaux prêtres Covid, il y a aussi de nouveaux hérétiques, c’est-à-dire ceux qui rejettent la nouvelle religion pandémique et veulent rester fidèles au serment d’Hippocrate. Il n’est pas rare que l’aura d’infaillibilité qui entoure les virologues et autres scientifiques plus ou moins titrés ne soit pas remise en question en raison de leurs conflits d’intérêts ou des avantages financiers substantiels reçus par les entreprises pharmaceutiques, ce qui, dans des conditions normales, serait scandaleux et criminel.

Ce que beaucoup ne comprennent pas, c’est l’incohérence entre les objectifs déclarés et les moyens qui sont adoptés de manière toujours différente pour les atteindre. Si en Suède, l’absence de confinement et de masques n’a pas entraîné des taux d’infection plus élevés que dans les pays où les gens ont été confinés chez eux où l’on a mis des masques même dans les écoles primaires, cet élément n’est pas considéré comme une preuve d’inefficacité des mesures. Si en Israël ou en Grande-Bretagne la vaccination de masse a augmenté les infections et les a rendues plus virulentes, leur exemple n’incite pas les gouvernants des autres pays à la prudence dans la campagne de vaccination, mais les pousse à évaluer le caractère obligatoire de leur vaccination. Si l’ivermectine ou le plasma hyperimmun s’avèrent être des traitements valables, cela ne suffit pas à les autoriser et encore moins à les recommander. Et ceux qui s’interrogent sur la raison de cette irrationalité déconcertante finissent par s’abstenir de tout jugement, par accorder une sorte d’acceptation fidéiste aux déclarations des prêtres covidiens, ou à l’inverse par considérer les médecins comme des sorciers peu fiables.

Un seul scénario sous une seule direction

Comme je l’ai dit précédemment, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, basée sur le mensonge et la fraude. Cette tromperie part du principe que les justifications avancées par les autorités à l’appui de leurs actions sont sincères. Plus simplement, l’erreur consiste à croire que les gouvernants sont honnêtes et à supposer qu’ils ne nous mentent pas. Nous persistons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous sommes l’objet d’une conspiration planifiée dans les moindres détails. Et tandis que nous essayons d’expliquer rationnellement un comportement irrationnel, tandis que nous attribuons une logique aux actions illogiques de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous conduit à fermer les yeux sur la réalité et à croire les mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre – je l’ai écrit il y a quelque temps – que le plan du Great Reset (la Grande Réinitialisation) n’était pas le résultat des délires d’un quelconque « théoricien de la conspiration », mais la preuve crue d’un plan criminel, conçu depuis des décennies et visant à établir une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes à l’intention d’asservir et de soumettre l’ensemble de l’humanité à l’idéologie mondialiste. L’accusation de « théorie du complot » pouvait peut-être avoir un sens lorsque le complot n’était pas encore évident, mais aujourd’hui, nier ce que l’élite a planifié depuis les années 50 est injustifiable. Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates disent depuis la Seconde Guerre mondiale a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes et des fondations internationales, constitués précisément par des partis et des majorités gouvernementales. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l’annulation des garanties syndicales, le renoncement à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous le prétexte d’une pandémie, la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec les nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le résultat d’une action planifiée, organisée et coordonnée – une action qui se montre clairement parfaitement adhérente à un scénario unique sous une direction unique.

La mens criminelle

Une fois que l’on a compris que les événements actuels ont été prévus pour obtenir certains résultats – et par conséquent pour poursuivre certains intérêts au nom d’une partie minoritaire de l’humanité, avec un préjudice incalculable pour la majorité – nous devons également avoir l’honnêteté de reconnaître la mens [esprit] criminelle des auteurs de ce plan. Ce dessein criminel nous fait également comprendre la fraude perpétrée par l’autorité civile en présentant certaines mesures comme une réponse inévitable à des événements imprévisibles, alors que ces événements ont été savamment créés et amplifiés dans le seul but de légitimer une révolution – que Schwab identifie comme la quatrième révolution industrielle – voulue par l’élite au détriment de l’humanité entière. L’asservissement de l’autorité est en revanche le résultat d’un processus qui a commencé encore plus tôt, avec la Révolution française, et qui a fait de la classe politique la servante non pas de Dieu (dont elle méprise la seigneurie) ni du peuple souverain (qu’elle méprise et utilise uniquement pour se légitimer), mais des potentats économiques et financiers, de l’oligarchie internationale des banquiers et des usuriers, des multinationales et des entreprises pharmaceutiques. En réalité, à y regarder de plus près, tous ces sujets appartiennent à un petit nombre de familles très riches bien connues.

Cet asservissement est également évident dans les médias : les journalistes ont accepté – sans aucun scrupule de conscien­ce – de se prostituer aux puissants, allant jusqu’à censurer la vérité et à diffuser des mensonges éhontés sans même essayer de leur donner l’apparence de la crédibilité. Jusqu’à l’année dernière, les journalistes comptaient le nombre de « victimes » du Covid en présentant toute personne testée positive comme un malade en phase terminale ; aujourd’hui, ceux qui meurent après avoir été vaccinés sont toujours et uniquement pris d’une vague « maladie », et avant même les examens post mortem, ils décident officiellement qu’il n’y a aucune corrélation entre la mort d’une personne et l’administration du sérum génétique. Ils déforment la vérité en toute impunité lorsqu’elle ne confirme pas leur récit, la tordant pour l’adapter à leurs objectifs.

Ce qui se passe depuis un an et demi avait été largement annoncé, jusque dans les moindres détails, par les créateurs de la Grande Réinitialisation eux-mêmes ; tout comme on nous avait annoncé les mesures qui seraient adoptées. Le 17 février 1950, témoignant devant le Sénat des États-Unis, le célèbre banquier James Warburg a déclaré : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela vous plaise ou non. La seule question qui se pose est de savoir si ce gouvernement mondial sera établi par consensus ou par la force ». Quatre ans plus tard, le groupe Bilderberg est né, qui a compté parmi ses membres des personnages tels que l’homme d’affaires italien Gianni Agnelli, Henry Kissinger, Mario Monti et l’actuel Premier ministre italien Mario Draghi. En 1991, David Rockefeller a écrit : « Le monde est prêt pour un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés ». Et il ajoutait : « Nous sommes à l’aube d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la « bonne » crise mondiale et les nations accepteront le nouvel ordre mondial ». Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que cette « bonne crise » coïncide avec l’urgence pandémique et avec le « lock step » esquissé depuis 2010 par le document de la Fondation Rockefeller « Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international », dans lequel les événements auxquels nous assistons actuellement sont tous anticipés [3].

En bref, ils ont créé un faux problème pour pouvoir imposer des mesures de contrôle de la population comme solution apparente, supprimer les petites et moyennes entreprises avec les confinements et le green pass au profit de quelques groupes internationaux, démolir l’éducation en imposant la formation à distance, réduire le coût de la main-d’œuvre et des employés avec le « smart working », privatiser la santé publique au profit de BigPharma, et permettre aux gouvernements d’utiliser l’état d’urgence pour légiférer en dérogation de la loi et imposer des soi-disant vaccins à toute la population, rendant les citoyens traçables dans tous leurs déplacements et soit malades chroniques, soit stériles.

Tout ce que l’élite voulait faire, elle l’a fait. Et ce qui est incompréhensible, c’est que face à l’évidence de la préméditation de ce terrible crime contre l’humanité, qui voit les dirigeants de presque tout le monde comme des complices et des traîtres, il n’y a pas un seul magistrat qui ouvre un dossier contre eux pour établir la vérité et condamner les coupables et les complices. Ceux qui ne sont pas d’accord ne sont pas seulement censurés mais désignés comme des ennemis publics, des contaminateurs, des non-personnes auxquelles on ne reconnaît aucun droit.

État profond et Église profonde

Or, face à un projet criminel, il serait au moins logique de le dénoncer et de le faire connaître, pour pouvoir ensuite l’éviter et juger les coupables. La liste des traîtres devrait commencer par les chefs de gouvernement, les ministres et les députés, puis se poursuivre par les virologues et les médecins corrompus, les fonctionnaires complices, les chefs des forces armées incapables de s’opposer à la violation de la Constitution, les journalistes vendus, les juges lâches et les syndicats obséquieux. Dans cette longue liste que l’on dressera peut-être un jour, il faudrait également citer les dirigeants de l’Église catholique, à commencer par Bergoglio et pas mal d’évêques, devenus des exécuteurs zélés de la volonté du prince contre le mandat reçu du Christ. Et certainement, dans cette liste, on connaîtrait l’ampleur de la conspiration et le nombre des conspirateurs, confirmant la crise de l’autorité et la perversion du pouvoir civil et religieux. En bref, on comprendrait que la partie corrompue de l’autorité civile – l’État profond – et la partie corrompue de l’autorité ecclésiastique – l’église profonde – sont les deux faces d’une même pièce, toutes deux contribuant à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Cependant, pour comprendre cette alliance entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, il est nécessaire de reconnaître la dimension spirituelle et eschatologique du conflit actuel, en le situant dans le contexte de la guerre que Lucifer, depuis sa chute, a menée contre Dieu. Cette guerre, dont l’issue a été décidée ab æterno avec la défaite inexorable de Satan et de l’Antéchrist et la victoire écrasante de la Femme entourée d’étoiles, arrive maintenant à son terme. C’est pourquoi les forces des ténèbres sont actuellement si déchaînées, si impatientes d’effacer le nom de Notre Seigneur de la terre, de détruire non seulement sa présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, en abattant les croix, en supprimant les fêtes chrétiennes, mais aussi en en supprimant le souvenir, en annulant la civilisation chrétienne, en dénaturant son enseignement, en avilissant son culte. Et pour ce faire, la présence d’une Hiérarchie fidèle et courageuse, prête à souffrir le martyre pour défendre la foi et l’enseignement moral chrétiens, est certainement un obstacle. C’est pourquoi, dès la phase initiale du plan mondialiste, il était essentiel de corrompre la Hiérarchie dans la morale et la doctrine, de l’infiltrer avec des cinquièmes colonnes et des cellules dormantes, de la priver de toute aspiration surnaturelle, et de la rendre vulnérable au chantage grâce à des scandales financiers et sexuels ; tout cela dans le but de l’exclure et de l’éliminer une fois le but atteint, selon la pratique établie.

Cette opération d’infiltration a commencé à la fin des années 50, alors que le projet du Nouvel Ordre Mondial prenait forme. Elle a commencé son propre travail de subversion quelques années plus tard, avec le Concile œcuménique Vatican II, en vue duquel l’élection de Roncalli et l’éviction du cardinal Siri, le « dauphin » de Pacelli, représentaient un motif d’enthousiasme tant pour l’élément progressiste et moderniste au sein de l’Église que pour l’élément communiste, libéral et maçonnique du monde civil. Vatican II a représenté au sein du corps ecclésial ce que le serment du Jeu de Paume [de la Révolution française] a été pour le société civile : le début de la Révolution. Et si, en de nombreuses occasions, j’ai attiré l’attention sur le caractère subversif du Concile, je crois aujourd’hui qu’il faut prêter attention à une analyse historique dans laquelle des faits apparemment déconnectés acquièrent une signification troublante, expliquant beaucoup de choses.

Liaisons dangereuses

Comme Michael J. Matt l’a rapporté dans une vidéo récente de The Remnant [4] , nous commençons aujourd’hui à rassembler toutes les pièces de la mosaïque, et nous découvrons – de l’aveu même de l’un des protagonistes – que Mgr Hélder Câmara, archevêque d’Olinda et de Recife au Brésil, a rencontré dans ces années-là le jeune Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial et théoricien du Great Reset. Une fois que Schwab a reconnu Câmara pour son opposition à l’Église traditionnelle et ses théories révolutionnaires et paupéristes, il l’a invité au Forum de Davos, considérant sa participation à cet événement comme extrêmement importante en vue du projet de l’Ordre Nouveau. On sait qu’Hélder Câmara fut parmi les organisateurs du « Pacte des Catacombes », signé par une quarantaine d’évêques ultra-progressistes le 16 novembre 1965, quelques jours avant la clôture du Concile. Parmi les thèses hérétiques de ce document, on trouve aussi la collaboration à l’établissement d’un « autre ordre social, nouveau » [5] basé sur la justice et l’égalité. Et nous ne sommes pas surpris d’apprendre que parmi les signataires, il y avait aussi Mgr Enrique Angelelli, l’évêque auxiliaire de Cordoba en Argentine, « [un] point de référence pour le père Jorge Mario Bergoglio « [6] . Bergoglio lui-même a déclaré dès le début de son pontificat qu’il était d’accord avec les demandes du Pacte des Catacombes. Le 20 octobre 2019, lors du Synode sur l’Amazone, la célébration du pacte entre les conspirateurs a été répétée dans les Catacombes de Santa Domitilla, confirmant que le plan commencé au Concile avait trouvé son accomplissement précisément en Jorge Mario Bergoglio. Loin de se distancer des ultra- progressistes qui le soutiennent et qui ont déterminé son élection au dernier Conclave, Bergoglio ne manque jamais une occasion de donner la preuve de sa parfaite cohérence avec le plan du Nouvel Ordre Mondial, à commencer par la collaboration des commissions et dicastères du Vatican avec l’environnementalisme de matrice malthusienne et leur participation au Conseil pour le Capitalisme Inclusif, une alliance globale avec les Rothschild, la Fondation Rockefeller et les grandes banques. Ainsi, d’une part, nous avons David Rockefeller avec la Commission Trilatérale, et d’autre part, nous avons Klaus Schwab, qui est lié par mariage avec les Rothschild [7] , avec le Forum économique mondial, et tous deux sont bras dessus bras dessous avec le chef de l’Église catholique pour établir le Nouvel Ordre au moyen de la Grande Réinitialisation, comme cela a été planifié depuis les années 1950.

Le plan de dépeuplement du monde

Parmi les associés de ce pactum sceleris, il faut également compter certains mem­bres de l’Académie pontificale pour la vie, dont la structure organisationnelle a récemment été bouleversée par Bergoglio lui-même lorsqu’il a écarté les membres les plus fidèles au Magistère, les remplaçant par des partisans de la dépopulation, de la contraception et de l’avortement. Il ne faut pas s’étonner du soutien du Saint-Siège aux vaccins : en juin 2011, le Sovereign Independent affichait en première page le titre suivant : « La dépopulation par la vaccination forcée : The Zero Carbon Solution ! » [8] . À côté du titre, une photographie de Bill Gates était accompagnée d’une citation de ce dernier : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards d’habitants. Il va atteindre environ 9 milliards. Si nous faisons un excellent travail en matière de nouveaux vaccins, de soins de santé et de services de reproduction [avortement et contraception], nous pourrons réduire ce chiffre de 10 à 15 % ». C’est ce que disait Bill Gates il y a onze ans. Aujourd’hui, il est l’un des actionnaires du groupe Black Rock qui finance les entreprises pharmaceutiques qui produisent les vaccins, l’un des principaux sponsors de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), mais aussi d’une myriade d’entités publiques et privées liées à la santé. À ses côtés, on trouve curieusement George Soros, le « philanthrope » de l’Open Society, qui, avec la Fondation Bill et Melinda Gates, a récemment investi dans une entreprise britannique qui produit des écouvillons pour le test Covid [9] . Et puisque nous parlons de questions économiques, je voudrais rappeler que le Saint-Siège a détenu des actions d’une valeur d’environ 20 millions d’euros dans deux entreprises pharmaceutiques qui ont produit un médicament contraceptif [10] , et plus récemment il a investi dans un fonds qui garantissait des profits très élevés en cas de crise géopolitique ou pandémique grâce à la spéculation sur les devises internationales, le fonds « Geo-Risk » géré par la banque d’investissement Merrill Lynch, qui a dû le fermer en raison de la montée en flèche de ses rendements après les premiers mois de la pandémie [11] . D’autres capitaux, provenant de l’Obole de Saint Pierre, avaient été utilisés pour financer diverses autres initiatives, allant jusqu’à collaborer avec [l’homme d’affaires italien] Lapo Elkann, qui a notamment réalisé Rocketman, le film auto-biographique d’Elton John. Sans parler des spéculations immobilières et de l’achat de l’immeuble londonien du 60 Sloane Avenue dont les médias nous ont amplement informés, un achat dont je sais, de source sûre, qu’il a été décidé par Bergoglio lui-même. Et puis il y a la Chine : toujours au nom de la « cohérence » et de « l’église des pauvres pour les pauvres » si chère à Bergoglio, il y a ceux qui croient que l’Accord secret préparé par les Jésuites et l’ex-Cardinal Theodore McCarrick pourrait avoir obtenu un financement substantiel du régime communiste de Pékin en échange du silence du Vatican sur la persécution des catholiques et la violation des droits de l’homme [12] .

Il en va de même pour le racket de l’immigration : parmi ceux qui tirent profit de l’industrie de l’accueil des immigrés, on trouve les commissions du Vatican et les conférences épiscopales, auxquelles divers pays accordent des financements substantiels pour l’accueil des immigrés clandestins. L’horrible monument avec le bateau en bronze érigé par Bergoglio sur la place Saint-Pierre est la représentation plastique d’une hypocrisie qui est la marque distinctive de ce pontificat. Lors d’une récente audience du mercredi, nous avons pu entendre ces mots : « Les hypocrites sont des personnes qui font semblant, qui flattent et qui trompent parce qu’elles vivent avec un masque sur le visage et n’ont pas le courage d’affronter la vérité. […] L’hypocrisie dans l’Église est particulièrement détestable ; et malheureusement, l’hypocrisie existe dans l’Église et il y a beaucoup de chrétiens et de ministres hypocrites » [13] . Je crois qu’aucun commentaire n’est nécessaire.

Interférence de l’État profond

Il y a eu de nombreux exemples d’ingérence de l’État profond dans la vie de l’Église. Nous ne pouvons pas oublier les courriels de John Podesta et d’Hillary Clinton, qui montrent l’intention d’évincer Benoît XVI de la papauté et d’initier ainsi un nouveau « printemps de l’Église » qui serait progressiste et mondialiste, ce qui s’est ensuite réalisé avec la démission de Benoît XVI et l’élection de l’Argentin. Nous ne pouvons pas non plus ignorer l’ingérence d’entités et d’institutions qui sont tout sauf proches de la religion, comme le B’nai B’rith, pour dicter la direction du « renouveau » de l’Église après Vatican II et surtout sous ce pontificat. Enfin, il convient de rappeler, d’une part, les refus dédaigneux d’accorder des audiences aux personnalités politiques et institutionnelles conservatrices et, d’autre part, les rencontres souriantes et passionnées avec les leaders de la gauche et du progressisme, ainsi que les expressions de satisfaction enthousiaste à l’occasion de leur élection. Beaucoup d’entre eux doivent leur succès au fait d’avoir fréquenté des universités gérées par la Compagnie de Jésus ou des cercles de catholicisme l’on pourrait qualifier en Italie de dossétains [14] , où le réseau de relations sociales et politiques constitue une sorte de franc-maçonnerie progressiste et assure des carrières fulgurantes aux soi-disant « catholiques adultes », ceux qui utilisent le nom de « chrétiens » sans se comporter de manière cohérente avec la foi et la morale chrétiennes dans leur service des affaires publiques : Joe Biden et Nancy Pelosi, Romano Prodi, Mario Monti, Giuseppe Conte et Mario Draghi, pour n’en citer que quelques-uns. Comme nous pouvons le constater, la coopération entre l’État profond et l’église profonde est ancienne et a maintenant produit les résultats espérés par ses partisans, avec des dommages très graves tant pour l’État que pour la religion. La fermeture des églises au début de 2020, avant même que les autorités civiles n’imposent les confinements ; l’interdiction de célébrer des messes et d’administrer les sacrements pendant l’urgence pandémique ; la cérémonie grotesque du 27 mars 2020 sur la place Saint- Pierre ; l’insistance sur les vaccins et leur promotion comme moralement légitimes bien qu’ils aient été produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ; les déclarations de Bergoglio selon lesquelles le sérum génétique représente un « devoir moral » pour chaque chrétien ; l’introduction du « green pass » [passeport sanitaire] au Vatican et, plus récemment, dans les écoles catholiques et dans certains séminaires ; l’interdiction faite aux évêques par le Saint-Siège d’annoncer qu’ils sont contre l’obligation de vaccination, rapidement approuvée par certaines conférences épiscopales – ce sont tous des éléments qui démontrent la subordination de l’église profonde aux ordres de l’État profond, et la manière dont l’église bergoglienne fait partie intégrante du plan mondialiste. Si nous combinons tout cela avec le culte idolâtre de la pachamama juste sous les arches de la basilique Saint-Pierre, l’insistance sur l’œcuménisme iréniste, le pacifisme et le paupérisme, l’approbation de la morale de situation et la légitimation substantielle de l’adultère et du concubinage dans Amoris Laetitia ; la déclaration selon laquelle la peine de mort est moralement illicite ; l’approbation des politiciens de gauche, des dirigeants révolutionnaires et des activistes de l’avortement ; les mots de compréhension pour les questions LGBT, les homosexuels et les transsexuels ; le silence sur la légitimation des unions homosexuelles et le silence encore plus déconcertant sur la bénédiction des couples sodomites par les évêques et les prêtres allemands ; et l’interdiction de la messe tridentine avec l’abolition du Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI, nous nous rendons compte que Jorge Mario Bergoglio s’acquitte de la tâche que lui a confiée l’élite mondialiste, qui veut faire de lui le liquidateur de l’Église catholique et le fondateur d’une secte philanthropique et œcuménique d’inspiration maçonnique destinée à constituer la Religion universelle à l’appui du Nouvel Ordre. Que cette action soit menée en toute conscience, par peur ou sous le coup d’un chantage, rien n’enlève à la gravité de ce qui se passe, ni à la responsabilité morale de ceux qui la promeuvent.

La matrice luciférienne du Nouvel Ordre Mondial

À ce stade, il est nécessaire de clarifier ce que l’on entend par « Nouvel Ordre Mondial », ou plutôt ce que ses créateurs entendent, indépendamment de ce qu’ils disent publiquement. Car, d’une part, il est vrai qu’il existe un projet, que certaines personnes l’ont conçu et sont chargées de le réaliser ; mais, d’autre part, il est également vrai que les principes inspirateurs du projet ne sont pas toujours divulgués, ou du moins qu’on ne peut pas admettre ouvertement qu’ils sont étroitement liés à ce qui se passe aujourd’hui, car un tel aveu susciterait l’opposition même de ceux qui sont les plus pacifiques et les plus modérés. C’est une chose d’imposer le « green pass » en prétextant la pandémie, mais c’en est une autre de reconnaître que le but du passeport sanitaire est de nous habituer à être suivis, et une autre encore de dire que ce contrôle total est la « marque de la Bête » dont parle le Livre de l’Apocalypse (Ap 13,16-18). Le lecteur me pardonnera si, pour démontrer mon argumentation, je dois recourir à des citations d’une gravité et d’une méchanceté telles qu’elles suscitent la perplexité et l’horreur – mais cela est nécessaire si nous voulons comprendre quelles sont les intentions réelles des architectes de ce complot et la véritable nature de la bataille historique qu’ils mènent contre le Christ et son Église.

Pour comprendre les racines ésotériques de la pensée qui est à la base des Nations unies, autrefois souhaitées par Giuseppe Mazzini [activiste politique italien du XIXe siècle], nous ne pouvons pas ne pas considérer des personnages comme Albert Pike, Eliphas Levi, Helena Blavatsky, Alice Ann Bailey ou d’autres disciples des sectes lucifériennes. Leurs écrits, publiés depuis la fin du XIXe siècle, sont tout à fait révélateurs.

Albert Pike, ami de Mazzini et compagnon franc-maçon, a prononcé en 1889 en France un discours aux plus hauts niveaux de la franc-maçonnerie, qui a ensuite été repris le 19 janvier 1935 par la revue anglaise The Freemason. Pike y déclarait :

« Ce que nous devons dire à la foule, c’est que nous adorons un dieu, mais c’est le dieu que l’on adore sans superstition […]. La religion maçonnique doit être maintenue dans la pureté de la doctrine luciférienne par tous ceux d’entre nous qui sont initiés aux plus hauts degrés. Si Lucifer n’était pas Dieu, Adonaï [sic] [le Dieu des chrétiens] dont les actes prouvent la cruauté, la perfidie et la haine de l’homme, la barbarie et la répulsion de la science, Adonaï et son prêtre le calomnieraient-ils ?

« Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonaï est aussi Dieu. Car la loi éternelle est qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir, car l’absolu ne peut exister que sous la forme de deux dieux : l’obscurité étant nécessaire à la lumière pour lui servir de faire-valoir comme le socle est nécessaire à la statue, et le frein à la locomotive… la doctrine du satanisme est une hérésie ; et la vraie et pure religion philosophique est la croyance en Lucifer, l’égal d’Adonaï ; mais Lucifer, Dieu de la Lumière et Dieu du Bien, lutte pour l’humanité contre Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. »

Cette profession de foi en la divinité de Satan n’est pas seulement un aveu de qui est le véritable Grand Architecte que la franc-maçonnerie adore, mais aussi un projet politique blasphématoire qui passe par l’œcuménisme de Vatican II, dont le premier théoricien était la franc-maçonnerie :

Le chrétien, le juif, le musulman, le bouddhiste, l’adepte de Confucius et de Zoroastre peuvent s’unir comme des frères et unir leurs prières au seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux (cf. Albert Pike, Morals and Dogma, ed. Bastogi, Foggia 1984, vol. VI, p. 153).

Et l’identité du « seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » a été bien expliquée dans la citation précédente.

Dans une autre lettre, Pike écrit à Mazzini :

Nous déchaînerons les nihilistes et les athées et provoquerons un formidable cataclysme social qui démontrera clairement aux nations, dans toute son horreur, l’effet de l’athéisme absolu, origine de la barbarie et de la subversion sanglante. Alors les citoyens du monde entier, obligés de se défendre contre une minorité mondiale de révolutionnaires, […] recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée à la vue du public ; manifestation qui sera suivie de la destruction du christianisme et aussi de l’athéisme, qui sera vaincu et écrasé en même temps ! (cf. Lettre du 15 août 1871 à Giuseppe Mazzini, Bibliothèque du British Museum, Londres).

Il ne manquera pas de remarquer que la « grande hérésie de la séparativité [15] « sonne curieusement en accord avec l’œcuménisme condamné par Pie XI dans son encyclique Mortalium Animos, œcuménisme qui a été adopté par la Déclaration Dignitatis Humanae et qui s’est récemment fondu dans la doctrine de « l’inclusivité » formulée par ceux qui ont permis qu’un culte idolâtre à la pachamama soit offert dans la Basilique Saint-Pierre. Il est clair que le terme « séparativité » entend désigner par une clé négative la nécessaire séparation du bien et du mal, du vrai et du faux, du bien et du mal qui constitue le critère de jugement moral du comportement humain. « L’inclusivité « s’oppose à cette distinction, en se laissant délibérément contaminer par le mal pour frelater le bien, en mettant sur le même plan le vrai et le faux pour corrompre le premier et donner une légitimité au second.

Les racines idéologiques communes de l’œcuménisme

Si l’on ne comprend pas que les racines idéologiques de l’œcuménisme sont intrinsèquement liées à l’ésotérisme maçonnique luciférien, on ne peut pas saisir le lien qui unit les déviations doctrinales de Vatican II au plan du Nouvel Ordre Mondial. La révolution de 1968 a été un triste exemple de ces ambitions pacifistes et œcuménistes, dans lesquelles l’« ère du Verseau » a été célébrée par la comédie musicale Hair (1969), puis par John Lennon avec Imagine (1971) :

Imaginez qu’il n’y ait pas de paradis. C’est facile si vous essayez.
Pas d’enfer en dessous de nous. Au-dessus de nous, seulement le ciel. Imaginez tous ces gens, vivant pour aujourd’hui.

Imaginez qu’il n’y a pas de pays. Ce n’est pas difficile à faire.
Rien pour quoi tuer ou mourir, et pas de religion non plus.

Imaginez tous ces gens, vivant leur vie en paix.
Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul.
J’espère qu’un jour vous nous rejoindrez, et que le monde ne fera plus qu’un.

Imaginez que vous ne possédez rien. Je me demande si vous pouvez.
Pas besoin de cupidité ou de convoitise, une fraternité d’hommes.
Imaginez tous les gens, partageant le monde entier.

Ce manifeste du nihilisme maçonnique peut être considéré comme l’hymne du mondialisme et de la nouvelle religion universelle : ce n’est pas un hasard s’il a été utilisé comme chanson thème pour les Jeux olympiques de 2012 à Londres, et plus récemment pour ceux de Tokyo. Une âme qui n’est pas égarée ne peut qu’éprouver de l’horreur devant ces paroles blasphématoires. Il en va de même pour les paroles de la chanson non moins blasphématoire de Lennon, God (1970) :

Dieu est un concept par lequel nous mesurons notre douleur. […]
Je crois juste en moi

Je comprends que pour beaucoup il est pénible d’accepter que la Hiérarchie ait pu se laisser tromper par ses ennemis, en faisant leurs demandes dans des questions qui touchent l’âme même de l’Église. Il est certain qu’il y a eu des prélats maçonniques qui ont réussi à introduire leurs idées dans le Concile en les déguisant, mais dans la pleine conscience qu’elles conduiraient inexorablement à la réalisation de cette démolition de la Religion qui est la prémisse pour l’établissement de la Nouvelle Ère – l’ère du Verseau – dans laquelle Notre Seigneur est banni de la société pour accueillir l’Antéchrist. On comprend alors le clin d’œil d’indulgence accordé à la franc-maçonnerie par de nombreuses personnalités catholiques – je pense aux cardinaux Martini et Ravasi, entre autres – et leur opposition aux excommunications que les papes ont renouvelées contre la secte. On comprend aussi la raison de l’enthousiasme des loges maçonniques à l’élection de Bergoglio, et inversement leur haine mal dissimulée envers Benoît XVI, considéré comme le kathèkon [« celui qui retient » (cf. 2 Th 6,7)] à éliminer.

Il faut également rappeler, avec un certain embarras, que certaines déclarations de Ratzinger suggèrent une tentative de « christianiser » le projet mondialiste, sans le condamner comme antichristique et antichrétien :

Laissez l’Enfant de Bethléem vous prendre par la main ! N’ayez pas peur, faites-lui confiance ! La puissance vivifiante de sa lumière est une incitation à la construction d’un nouvel ordre mondial [16] .

Ces paroles confirment malheureusement le caractère fallacieux de la pensée hégélienne, qui a influencé le professeur de Tubingen jusqu’au Trône. Il est certain que l’absence de prise de position du Pontife a permis de le considérer en quelque sorte comme un allié du plan mondialiste, si bien que le président italien Giorgio Napolitano a pu affirmer dans son discours de fin d’année 2006 devant le peuple italien : « Il y a une harmonie entre le pape Benoît et moi pour soutenir un Nouvel Ordre Mondial » (31 décembre 2006). D’autre part, le processus hégélien de thèse-antithèse-synthèse fait écho à la devise de l’alchimie, Solve et Coagula, qui a été adoptée par la franc-maçonnerie et par l’ésotérisme luciférien. C’est la devise qui figure sur les armoiries de Baphomet, l’idole infernale adorée par les plus hauts niveaux de la secte maçonnique, comme l’admettent ses membres les plus autorisés. Dans son essai Lucifer Rising, Philip Jones précise que la dialectique hégélienne « combine une forme de christianisme comme thèse avec un spiritualisme païen comme antithèse, avec le résultat d’une synthèse qui est très similaire aux religions à mystères babyloniennes ».

Le panthéisme mondialiste de Teilhard de Chardin

L’œcuménisme est l’un des thèmes clés de la pensée mondialiste. Cela est confirmé par Robert Muller, qui a été secrétaire général adjoint des Nations unies : « Nous devons nous diriger le plus rapidement possible vers un gouvernement mondial unique, une religion mondiale unique et un dirigeant mondial unique. « Avant lui, l’un des partisans de la Société des Nations, Arthur Balfour, avait créé la « Synthetic Society », qui avait pour but la création de la « religion unique ». Pierre Teilhard de Chardin lui-même, jésuite hérétique condamné par le Saint-Office et aujourd’hui célèbre théologien du progressisme, considérait les Nations unies comme « l’incarnation institutionnelle progressiste de sa philosophie », exprimant son espoir qu’ »une convergence générale des religions sur un Christ universel qui les réalise toutes me semble être la seule conversion possible du monde, et la seule forme sous laquelle une religion de l’avenir peut être conçue » afin de « réduire l’écart entre le panthéisme et le christianisme en dégageant ce qu’on pourrait appeler l’âme chrétienne du panthéisme ou l’aspect panthéiste du christianisme ». Il n’échappera pas que la pachamama et l’attribution de connotations mariales à la Terre Mère transforme ces concepts de Teilhard de Chardin en une réalité inquiétante. Et ce n’est pas tout : Robert Muller, le théoricien du gouvernement mondial qui est aussi un disciple de la théosophe Alice A. Bailey, déclare : « Teilhard de Chardin a influencé son compagnon [le père jésuite Emmanuel Saguez de Breuvery, qui a occupé des postes importants à l’ONU], qui a à son tour inspiré ses collègues, et ils ont à leur tour initié un riche processus de pensée globale et à long terme au sein des Nations Unies, qui a touché de nombreuses nations et personnes dans le monde entier. J’ai été profondément influencé par Teilhard ». Dans son livre L’Avenir de l’homme, Teilhard écrit : « Même si sa forme n’est pas encore visible, demain l’humanité se réveillera dans un monde pan-organisé ». Muller est le fondateur du World Core Curriculum, qui vise à « orienter nos enfants vers la citoyenneté mondiale, les croyances centrées sur la terre, les valeurs socialistes et l’esprit collectif, qui deviennent une exigence pour la main-d’œuvre du 21e siècle » (New Man Magazine). Et s’il revendique fièrement Alice A. Bailey parmi ses inspirateurs, on découvre qu’elle était une disciple du Mouvement Théosophique fondé par Helena Blavatsky, une luciférienne déclarée. Afin de bien comprendre le caractère de Blavatsky, voici quelques citations de ses   écrits :

Lucifer représente la Vie, la Pensée, le Progrès, la Civilisation, la Liberté, l’Indépendance… Lucifer est le Logos, le Serpent, le Sauveur.

Et, presque en anticipant la pachamama :

La Vierge céleste devient ainsi, en même temps, la Mère des Dieux et des Démons, car elle est la Divinité bienfaisante toujours aimée… Mais dans l’antiquité et dans la réalité, le nom [de ce dieu] est Lucifer. Lucifer est la Lumière divine et terrestre, à la fois le Saint-Esprit et Satan au même moment.

Et le dernier mais non le moindre :

C’est Satan qui est le dieu de notre planète et le seul dieu.

C’est Alice A. Bailey qui a fondé la Lucifer Publishing Company, aujourd’hui connue sous le nom de Lucis Publishing Company, étroitement liée au Lucis Trust, anciennement Lucifer Trust, reconnu comme ONG par les Nations Unies. Si nous ajoutons à ce tas de divagations infernales les propos de David Spangler, le directeur du Planetary Initiative Project des Nations Unies, nous réaliserons à quel point la menace qui pèse sur nous tous est terrible :

Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial s’il n’accomplit pas un acte d’adoration à Lucifer. Personne n’entrera dans le Nouvel Âge à moins de recevoir une initiation luciférienne (Reflections on the Christ, Findhorn, 1978).

Alice A. Bailey écrit sur le Nouvel Âge :

Les réalisations de la science, les conquêtes des nations et les conquêtes de territoires sont toutes révélatrices de la méthode de l’ère des Poissons [l’ère du Christ], avec son idéalisme, son militantisme et sa séparativité dans tous les domaines – religieux, politique et économique. Mais l’ère de la synthèse, de l’inclusion et de la compréhension est à nos portes, et la nouvelle éducation de l’ère du Verseau [l’ère de l’Antéchrist] doit commencer très délicatement à pénétrer l’aura humaine.

Aujourd’hui, nous voyons comment les méthodes d’enseignement théorisées par Muller dans le World Core Curriculum ont été adoptées par presque toutes les nations, y compris l’idéologie LGBT, la théorie du genre et toutes les autres formes d’endoctrinement. Ceci est confirmé par l’ancien directeur de l’OMS, le Dr Brock Chisolm, qui explique ce que la politique éducative de l’ONU voudrait réaliser :

Pour réaliser un gouvernement mondial, il est nécessaire d’éliminer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux (cf. Christian World Report, Marzo 1991, Vol. 3).

Voici à nouveau le fil rouge qui relie non seulement Klaus Schwab à Hélder Câmara, mais aussi Robert Muller et Alice A. Bailey à Pierre Teilhard de Chardin et Emmanuel Saguez de Breuvery, toujours dans une tonalité mondialiste et sous l’inspiration maléfique de la pensée luciférienne. Une analyse approfondie de ces aspects troublants permettra de faire la lumière sur la vérité et de révéler la complicité et les trahisons de pas mal d’hommes d’Église asservis à l’ennemi.

Notre réponse à la crise de l’autorité

La corruption de l’autorité est telle qu’il est très difficile – du moins en termes humains – d’envisager une issue pacifique. Au cours de l’histoire, les régimes totalitaires ont été renversés par la force. Il est difficile de penser que la dictature sanitaire qui s’est instaurée ces derniers mois puisse être combattue différemment, puisque tous les pouvoirs de l’État, tous les moyens d’information, toutes les institutions internationales publiques et privées, tous les potentats économiques et financiers sont complices de ce crime.

Face à ce sombre scénario de corruption et de conflits d’intérêts, il est indispensable que tous ceux qui ne sont pas soumis au plan mondialiste s’unissent en un front compact et cohérent, afin de défendre leurs droits naturels et religieux, leur propre santé et celle de leurs proches, leur liberté et leurs biens. Lorsque l’autorité manque à ses devoirs et trahit le but pour lequel elle a été établie, la désobéissance est non seulement légale mais obligatoire : une désobéissance non violente, du moins pour le moment, mais déterminée et courageuse. Désobéissance aux diktats illégitimes et tyranniques de l’autorité ecclésiastique, partout où elle se montre complice du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

Conclusion

Permettez-moi de conclure cette réflexion par une brève pensée spirituelle. Tout ce que nous savons, découvrons et comprenons à propos de la conspiration mondiale qui se déroule actuellement nous montre une formidable réalité qui est aussi en même temps nette et clairement définie : il y a deux camps, le camp de Dieu et le camp de Satan, le camp des enfants de la Lumière et le camp des enfants des ténèbres. Il n’est pas possible de s’entendre avec l’Ennemi, ni de servir deux maîtres (Mt 6,24). Les paroles de Notre Seigneur doivent être gravées dans notre esprit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » (Mt 12,30). L’espoir de construire un gouvernement mondial dans lequel la royauté divine de Jésus-Christ est proscrite est insensé et blasphématoire, et aucun de ceux qui ont un tel plan ne réussira jamais. Là où le Christ règne, règnent la paix, l’harmonie et la justice ; là où le Christ ne règne pas, Satan est un tyran. Réfléchissons bien à cela, chaque fois que nous devons choisir si nous devons conclure des accords avec l’adversaire au nom d’une fausse coexistence pacifique ! Et que les prélats et les responsables civils qui pensent que leur complicité ne concerne que les questions économiques ou sanitaires, en prétendant ne pas savoir ce qui se cache derrière tout cela, le considèrent bien aussi.

Tournons-nous vers le Christ, le Christ qui est le Roi des cœurs, des familles, des sociétés et des nations. Proclamons-le comme notre Roi et Marie Très Sainte comme notre Reine. C’est seulement de cette manière que le projet maléfique du Nouvel Ordre Mondial pourra être vaincu. Ce n’est qu’ainsi que la Sainte Église pourra être purifiée des traîtres et des renégats. Et que Dieu écoute notre prière.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque
28 août 2021

Sancti Augustini Episcopi et Confessoris et Ecclesiae Doctoris

[1] https ://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm ?abstract_id=3897733
[2] https ://www.byoblu.com/2021/08/25/operatori-sanitari-vaccinati-con-doppia-dose-portatori-di-una-carica-virale-251-volte-superiore-ai-primi-ceppi-del-virus-lo-studio-delluniversita-di-oxford/ ?__cf_chl_jschl_tk__=pmd_k1TsNMAmp2G_T5dnebjZDln3njWLg_Tpvpq0GOPKEK8-1630511443-0-gqNtZGzNAuWjcnBszQeR
[3] https ://www.nommeraadio.ee/meedia/pdf/RRS/Rockefeller%20Foundation.pdf
[4] https ://remnant-tv.com/video/444/davos-in-the-catacombs-klaus-schwab-s-secret-vatican-connection-the-editor%60s-desk- ?channelName=RemnantTV
[5] http ://www.webdiocesi.chiesacattolica.it/cci_new/s2magazine/AllegatiArt/222/Patto-delle-Catacombe.pdf
[6] https ://www.avvenire.it/agora/pagine/catacombe-
[7] https ://www.holocaustcenter.org/visit/library-archive/oral-history-department/schwab-rothschild-marianne/
[8] https ://twitter.com/Zieleds/status/1429460663731048452
[9] https ://www.ilgiornale.it/news/mondo/george-soros-e-bill-gates-comprano-lazienda-leader-dei-test-1967220.html
[10] https ://www.ilfattoquotidiano.it/2021/04/27/il-vaticano-ha-investito-per-oltre-20-anni-in-unindustria-che-produceva-la-pillola-del-giorno-dopo/6179543/
[11] https ://www.imolaoggi.it/2021/05/27/vaticano-speculato-borsa-pandemia/
[12] https ://www.corrispondenzaromana.it/notizie-dalla-rete/mccarrick-architetto-dello-sciagurato-accordo-cina-vaticano/
[13] https ://www.adnkronos.com/papa-lanatema-detestabile-lipocrisia-nella-chiesa_1RQufwBSmqBf45OYXMXJ7j ?refresh_ce
[14] Le père Giuseppe Dossetti (1913-1996) est considéré comme le fondateur de l’« école de Bologne » du « catholicisme progressiste ». Il a été peritus à Vatican II auprès du cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, et a exercé une grande influence sur le contrôle des procédures du Concile.
[15] « Les passeports et les visas doivent être supprimés, car ils sont le symbole de la grande hérésie de la séparativité » (Alice Bailey, Les problèmes de l’humanité, « L’unité mondiale », 1946).
[16] https ://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/messages/urbi/documents/hf_ben-xvi_mes_20051225_urbi.html