La dictature maçonnique

GLDF - Convent 2013La France sous l’étreinte maçonnique : c’est le titre sous lequel la Fédération Nationale Catholique du général de Castelnau publia, en 1934, un ouvrage de A. G. Michel puisé aux meilleures sources : les comptes rendus des convents du Grand Orient de France [1].

Appuyé sur cette base documentaire inattaquable, il fournissait– références à l’appui – des textes édifiants révélant la tactique de la secte :

– « Il faut connaître les œuvres profanes et y faire pénétrer des maçons actifs qui, agissant pour tous, agiront aussi pour nous. »
(Convent G∴O∴ 1932, p. 101).
– « Ces sociétés, quoique composées d’éléments réactionnaires, arrivent maintenant à faire de la maçonnerie sans le savoir. »
(Convent G∴O∴ 1931, p. 108).
– « N’est-il pas bon de redire que les francs-maçons doivent pénétrer dans les bibliothèques populaires pour aiguiller les achats de livres vers des œuvres utiles ? »
(Convent G∴O∴ 1929, p. 64).
– « Nous avons en premier lieu l’impérieux devoir de noyauter les ministères et les administrations publiques. »
(Convent G∴O∴ 1929, p. 183).
– « Il faut que les francs-maçons serrent les rangs autour de l’école laïque qui est la plus précieuse conquête de la libre pensée, parce que l’école laïque assure le recrutement des partis démocratiques, des partis épris de progrès social. »
(Convent G∴O∴ 1928, p. 127).
– « Il faut absolument que la société s’empare de l’enfant et le mène fermement vers les fins sociales pour lesquelles il est fait. »
(Convent G∴O∴ 1927, p. 311)
Représentants du Grand Orient de France la franc maçonnerie de au centre Daniel Keller actuel Grand Maitre et a sa droite Guy Arcizet Grand Maitre et president du Conseil de l?Ordre de du Grand Orient de France (GODF) Jean Michel Quillardet ancien grand maitre– « Il faut au surplus éviter que le curé puisse prendre l’enfant à douze ans. Puisque l’intérêt de l’enfant et celui de l’école laïque sont d’accord, faisons la propagande nécessaire pour que la scolarité soit prolongée au moins jusqu’à quinze ans.
(…) Il est inadmissible que nous abandonnions l’enfant alors que nous n’avons pas pu encore lui inculquer des idées civiques. On ne fait pas un citoyen de douze ans. 
»
(Convent G∴O∴ 1929, p. 192).
– « On a pu comparer notre ordre au cœur de la République, qui bat plus vite ou plus doucement, tantôt parce qu’il donne lui-même le signal du mouvement ou du repos, tantôt parce qu’il subit tous les contrecoups des vibrations sociales. »
(Convent G∴O∴ 1888, p. 575).
– « Notre effort consiste à préparer les hommes à exercer une action extérieure, mais ce n’est pas le rôle de la maçonnerie de s’extérioriser. »
(Convent G∴O∴ 1929, p. 75).
– « Le jour où nous aurons perdu notre caractère spécifique qui tient à notre discrétion et à notre secret, notre action sur le pays sera terminée. »
(Convent G∴O∴ 1929, p. 202).
– « On doit sentir la maçonnerie partout, on ne doit la découvrir nulle part»
(Convent G∴O∴ 1922, p. 362).
– « Au-dessus des gouvernements qui passent, la maçonnerie, armature de la République, reste. »
(Convent G∴O∴ 1919, p. 270-271).
– « La maçonnerie, c’est la République à couvert, de même que la République n’est autre chose que la franc-maçonnerie à découvert. »
(Convent G∴O∴ 1894, p. 389).
– etc.

L’actualité de ce recueil de citations maçonniques (datant pourtant des années 1930) saute aux yeux.
Télécharger : La France sous l’étreinte maçonnique (ouvrage numérisé par Liberius).

[1] — L’authenticité de ces citations n’a jamais été contestée (malgré un défi public lancé en ce sens par le prince de Trigliano en 1935). Mais pour éviter d’autres « fuites », la Grande Loge de France et le Grand Orient décidèrent en 1934 de suspendre la publication des documents secrets et de transmettre oralement les consignes maçonniques par l’intermédiaire de 15 inspecteurs circulant incessamment dans les provinces.