30 décembre

Le grand problème de l’accord pratique

Giotto - le Baiser de JudasQui a prononcé les paroles suivantes : Mgr Lefebvre ? Mgr Tissier de Mallerais ? Mgr de Galarreta ? Le Père Jean ? L’abbé Beauvais ? L’abbé de Cacqueray ? L’abbé Bouchacourt ? L’abbé Schmidberger ? (liste non exhaustive) Nous offrons un abonnement gratuit d’un an à la revue Le Sel de la terre à la première personne qui trouvera. 

Le grand problème de l’accord pratique :
on ne peut vraiment travailler
que si l’on est d’accord sur les principes

Si vous voulez, c’est le grand problème de ce qu’on appellerait un accord pratique.

28 décembre

Les droits de la vérité, les « non-droits » de l’erreur

Triomphe de Saint Thomas d'AquinRapport du R. P. Philipe C. SS. R. le 30 novembre 1922 au Congrès de la Ligue apostolique des Nations à Paris, paru dans La Documentation Catholique du 24 mars 1923 – n° 191

S’il est une vérité d’ordre fondamental, c’est bien celle des droits de la vérité, celle du non-droit de l’erreur. Il est étonnant que pareil sujet doive être traité, mais la déchéance intellectuelle en est venue à ce point que non seulement on ne veut pas voir la vérité, mais que l’on veut se convaincre qu’elle n’est pas. Ce que nous disons de la vérité, il faut le dire de l’autorité basée sur la vérité de l’existence de l’Être suprême dont tous nous dépendons.

En balayant d’un coup la vérité et l’autorité de cette vérité, les ennemis de Jésus-Christ et de la sainte Église renversent, bouleversent, détruisent de fond en comble non seulement l’ordre chrétien mais tout ordre, fût-il simplement naturel, civil, familial religieux ou autre.

L’ordre qui est basé sur le néant ne peut pas se maintenir. C’est pourquoi nous établissons d’un coup et les droits de la vérité et l’injustice de l’erreur.

Nous n’entrons pas dans des considérations trop spéculatives, pour nous borner à reproduire les simples données de la philosophie et de la théologie.

24 décembre

Lettre des dominicains d’Avrillé n°76

LDA 76Table des matières de la Lettre des dominicains d’Avrillé n°76

• L’unique Sauveur
• Pourquoi l’islam ?
• Le péché de la France en Afrique
• Nouvelles de nos travaux
• Chronique du couvent
• Pour aider
• Aidez le Foyer Saint-Thomas (ASEP) ou le couvent (ASD)
• Catalogue 2016 des Éditions du Sel

Télécharger : Lettre des dominicains d’Avrillé n°76

23 décembre

La nouvelle Église

Basilique de saint PierreSignalons ici un bon article de l’abbé Patrick de la Rocque qui explique le projet du pape François : une « conversion de la papauté« , pour aboutir à une « nouvelle Église« , une Église synodale qui « dépasse de beaucoup la conception schismatique des orthodoxes« , et qui « serait simplement formellement autre que l’Église catholique, car de constitution différente« .

Lire ici l’article de l’abbé de La Rocque : L’Eglise du Pape François

Cette nouvelle Église ne serait que l’aboutissement de l’Église conciliaire, laquelle s’éloigne de jour en jour de plus en plus de l’Église catholique. Ce n’est donc pas le moment d’y entrer (voir les pages 5 et 6 de l’article : Le retour de la Rome conciliaire).

 

17 décembre

Un cran de plus dans l’engrenage

Chronologie d'un engrenageA l’occasion du 50e anniversaire de Nostra Ætate, la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme vient de publier une « Réflexion théologique sur les rapports entre catholiques et juifs ».

Ce texte affirme, comme d’habitude (depuis Jean-Paul II), que l’alliance de Dieu avec Israël n’a jamais été révoquée, et ajoute que « l’Eglise catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs. »

Pour comprendre comment on en est arrivé là, rappelons les deux ouvrages de Michel Laurigan :

 

14 décembre

A un pasteur protestant

Pie IX - portraitPie IX et les protestants (II)

Plusieurs protestants venus à Rome en touristes se sont convertis à l’Église catholique en assistant à une audience du pape Pie IX. Sans jamais cacher les vérités nécessaires au salut, Pie IX savait les dire avec une tendresse qui touchait les cœurs. A un jeune pasteur protestant arrivé de Berlin, il déclara ainsi :

« Mon enfant, il faut que vous et moi nous soyons amis, car nous sommes les fils du même Père et destinés au même héritage. Voyez-vous, il n’y a qu’un Dieu, qu’une foi, qu’un baptême ; cela s’appelle l’unité catholique, en dehors de laquelle il n’y a que confusion et pas de salut. C’est le malheur des protestants d’en être sortis. Non pas, toutefois, qu’il soit impossible de se sauver parmi eux ; il en est un certain nombre qui seront au ciel, parce qu’ils ont vécu dans une ignorance invincible (demandez aux théologiens qui vous entourent, de vous expliquer cette parole), et que, cependant, leur vie a été pieuse. Ils appartiennent à l’Église sans le savoir. Mais, cette bonne foi dans l’erreur subsiste difficilement à Rome, au foyer de la lumière évangélique.

Pour vous, mon cher enfant, cherchez d’un cœur généreux la vérité. Je dis d’un cœur généreux, car il vous faut la chercher plus encore avec votre cœur qu’avec votre tête. Vous la trouverez. Soyez assuré que je vous y aiderai par mes prières. Mais, à votre tour, vous prierez pour le Pape. Ainsi, nous nous porterons secours l’un à l’autre. »

Allocution rapportée par des prêtres du diocèse de Nîmes, présents à cette audience,
et citée par Jean-Melchior VILLEFRANCHE, Pie IX, sa vie, son histoire, son siècle,
Lyon, 1877, p. 253.

8 décembre

Ève et Marie

Zurbaran - L'Immaculee ConceptionAlors que le dogme de l’Immaculée Conception de Notre Dame n’avait pas encore été défini, notre grand Corneille prit brillamment son parti en ces quatre quatrains devenus justement célèbres :

Homme, qui que tu sois, regarde Ève et Marie,
Et comparant ta Mère à celle du Sauveur,
Vois laquelle des deux en est le plus chérie,
Et du Père Éternel gagne mieux la faveur.

L’une a toute sa race au démon asservie,
L’autre rompt l’esclavage où furent ses aïeux ;
Par l’une vient la mort et par l’autre la vie,
L’une ouvre les enfers et l’autre ouvre les cieux.

Cette Ève cependant, qui nous engage aux flammes,
Au point qu’elle est formée [1] est sans corruption
Et la Vierge « bénie entre toutes les femmes »
Serait-elle moins pure en sa conception ?

Non, non, n’en croyez rien, et tous tant que nous sommes
Publions le contraire à toute heure, en tout lieu :
Ce que Dieu donne bien à la Mère des hommes,
Ne le refusons pas à la Mère de Dieu.

Pierre CORNEILLE

[1] Au point qu’elle est formée = au moment où elle est créée.

26 novembre

Faut-il faire le jubilé de la miséricorde ?

"Misericordes sicut Pater"Il semble qu’il faille participer au jubilé extraordinaire de la miséricorde :

1. Lorsque les écluses de la grâce sont grandes ouvertes, il faut la recevoir en abondance. Une Année sainte est une grande grâce pour tous les membres de l’Église.

2. Le concile de Trente « enseigne et ordonne que l’usage des indulgences, très salutaire pour le peuple chrétien et approuvé par l’autorité de ce saint concile, soit conservé » (DS 1835) ; le code de droit canon dit : « Tous feront grand cas des indulgences » (can. 911). Il serait paradoxal que, parce que nous ne voulons rien avoir affaire avec ce concile raté que fut Vatican II, nous en arrivions à faire fi d’une vérité proclamée au concile de Trente et encouragée par toute la Tradition de l’Église.

3. Selon saint Alphonse de Liguori : « Pour devenir un saint, il suffit de gagner le plus d’indulgences possibles » (cité par le Manuel des Indulgences. thésaurisons pour le Ciel. éd. D.F.T., 2005, p. 6).

4. Personne ne risque son salut en participant au jubilé de la miséricorde, sauf à remettre en doute le pouvoir des clefs dont François est le légitime détenteur.

5. « Quand bien même la remise de la peine serait faite de façon déraisonnable, l’intéressé n’en gagne pas moins l’indulgence dans sa totalité » (saint Thomas d’Aquin, Suppl., q. 25 a. 2, ad 1).

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