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Saint Basile (330 – 379)

Fêté le

14 juin

Saint Basile 01

Docteur de l’Église

Messe : Statuit, sauf l’épitre : Testificor, et l’Évangile : Si quis venit,

Oraison : « Dieu qui avez donné à votre peuple le bienheureux Basile comme ministre du salut éternel, faites, nous vous en prions, que celui que nous avons eu pour Docteur de vie sur terre, nous méritions de l’avoir pour intercesseur dans le ciel ».

Basile est de Cappadoce, comme son ami très cher Grégoire de Nazianze. Ensemble ils étudièrent les sciences divines et humaines, et leur amitié persévéra pendant toute leur vie. Mais Basile, plus attiré, dès le début, par le Saint- Esprit, se retira plus vite et plus complètement du monde. Il mena avec la plus austère discipline la vie monastique dont, par ses exemples et sa règle, il restaura la ferveur en lui donnant une sage régularité.

C’était un homme rude à lui-même, qui avait le sens profond de Jésus crucifié. Ses études graves, spécialement sur les Saintes Écritures, firent de lui la lumière de l’Église. Au milieu des troubles suscités par l’Arianisme, Basile se dressa devant les empereurs qui soutenaient cette hérésie monstrueuse. L’Empereur Valens, en particulier, aurait voulu se débarrasser de cet évêque irréductible. Il le fit appeler et devant lui rédigea l’édit qui le condamnait à l’exil. Mais quand il voulut le signer, le siège sur lequel il s’assit se brisa. Pris de colère, trois fois il trempa sa plume dans l’encre, sans jamais en prendre. Et comme il persistait, malgré tout, à mettre cette signature, sa main droite fut agitée d’un tel tremblement qu’il ne put y arriver.
Basile le regardait, calme, sûr de son Dieu.

Saint Basile 02

Évêque de Césarée, il montrait une si grande majesté dans la célébration de la Messe que ce même empereur Valens, présent un jour, et effrayé, tomba défaillant dans les bras de ses serviteurs. A Rome, dans la basilique de Saint- Pierre, une belle mosaïque placée au-dessus de l’autel qui lui est consacré, reproduit cette scène, Cet autel est proche de celui où repose Grégoire de Nazianze. Leur intimité demeure auprès du tombeau de saint Pierre.

Basile mourut, n’ayant que la peau et les os, en 379.

Grande et noble figure d’évêque ! Pasteur et docteur de son troupeau, son défenseur aussi contre les loups qui voulaient le disperser. Sur son épaule, Éphrem de Syrie, docteur lui aussi, vit le Saint-Esprit, sous forme de colombe, qui lui suggérait ce qu’il avait à dire à ses fidèles. Symbole gracieux de ce que le Saint-Esprit fait dans nos âmes, quand nous voulons l’écouter. Lui, douce colombe, il est toujours présent en nous il nous parle, il nous instruit, il nous pousse à l’action. Comme Basile, soyons attentifs à ses paroles, souples sous sa motion, et nous arriverons à Dieu en toute sécurité.