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Saint Bède le Vénérable (672 – 735)

Fêté le

27 mai

Saint Bède le vénérable 02

Docteur de l’Église

Messe : In medio

Oraison : « Dieu, qui illustrez votre Église par la science du bienheureux Bède, votre Confesseur et Docteur, accordez avec bonté à vos serviteurs d’être toujours éclairés par sa doctrine et secourus par ses mérites. »

Homme de lumière, ce personnage dont la mémoire est demeurée si glorieuse, qu’on l’appela le vénérable. Anglais de naissance, il fut pendant les dernières années du VIIe siècle et les premières du VIIIe comme un flambeau illuminant toute l’Église. Moine bénédictin, Bède sut allier à l’observance régulière la plus sanctifiante une sorte de passion pour l’étude. Il lut tous les Pères, tous les auteurs classiques, il lut surtout les saintes Écritures, de sorte que son intelligence active se remplit de toutes les connaissances divines et humaines. Type merveilleux de ces moines bénédictins qui, dans leurs abbayes silencieuses, gardaient et augmentaient le dépôt sacré de la science.

Et non seulement Bède lut les ouvrages anciens, mais il les commenta et ses travaux sur la Sainte Écriture en particulier parurent si beaux, que, de son vivant même, on les lisait dans les églises. Il fit plus. Bède forma toute une famille de moines épris comme lui de la science divine, et ses nombreux et illustres disciples l’auréolent de rayons de gloire. Homme très humble, par ailleurs, de vie austère, plein du Saint-Esprit, le vénérable Bède mourut, étendu sur un cilice, en répétant ces mots : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.

Saint Bède le vénérable 01

Cette louange suprême résume toute sa vie. Car le vénérable Bède, dans ses observances monastiques comme dans ses études, n’eut qu’un seul but : rendre gloire à Dieu. Il continue par ses écrits à rendre cette louange à l’auguste Trinité. Car faire connaître Dieu, c’est le faire aimer, et comment l’aimer, sans louer sa grandeur et sa bonté ?

Notre vie à chacun de nous doit être cette même louange à Dieu. Tout ce qui est bon loue Dieu en nous ; tout ce qui est mauvais supprime cette louange et nous met en dehors de Dieu. Puissions-nous mourir, comme le vénérable Bède, en disant, par notre vie et notre bouche : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.