Chargement Évènements

Saint François Caracciolo († 1608)

Fêté le

4 juin

Saint François Caracciolo 01

Confesseur

Messe : Os justi

Oraison : « Dieu, qui avez orné le bienheureux François, fondateur d’un ordre nouveau, du zèle de la prière et de l’amour de la pénitence, accordez à vos serviteurs de suivre avec tant de profit son exemple que, assidus à la prière, habitués à soumettre leur corps en servitude, ils méritent de parvenir à la gloire céleste. »

François Caracciolo est né d’une noble famille, dans les Abruzzes, au XVIe siècle. Ordonné prêtre à Naples, il se dévoua immédiatement à l’apostolat. Il aimait à consoler ceux qui étaient condamnés à mort. Il les assistait, il les réconfortait par les pensées de la foi. Et ces pauvres gens allaient au supplice comme des saints.

Saint François Caracciolo 02

Homme de prière, rude à lui-même, François attendait l’heure de Dieu. Il sentait en lui un appel qu’il ne pouvait définir. Or il arriva que par une grâce providentielle, on lui remit une lettre qui ne lui était pas destinée. Cette lettre l’engageait à s’unir à deux serviteurs de Dieu pour fonder un nouvel ordre religieux. Admirant les desseins de la Providence, François répondit à cet appel, et, d’accord avec ses deux compagnons, il établit l’ordre des Clercs réguliers mineurs que Sixte-Quint confirma sous ce nom. Société de prêtres voués au culte divin, surtout le culte de la sainte Eucharistie, et à l’apostolat. François, devenumalgré ses résistances, supérieur de l’ordre, eut à souffrir les plus dures calamités pour en étendre le développement. Mais sa charité et sa patience triomphèrent de toutes les épreuves. Il mourut en 1608 et fut enseveli à Naples dans l’église de Sainte-Marie-Majeure, où il avait jeté les premiers fondements de son Ordre.

François fait partie de ce groupe d’âmes ferventes qui, au XVIe siècle, contribuèrent à la réforme de l’Église. Le culte divin, la prédication, la pénitence deviennent l’objet plus aimé, plus recherché des prêtres séculiers. Ils s’unissent entre eux pour pratiquer, sans être quelquefois canoniquement religieux, des observances monastiques. De nos jours, ce même mouvement s’accentue, se précise, à la gloire de Dieu.