Chargement Évènements

Saint Grégoire de Nazianze (329 – 390)

Fêté le

9 mai

Saint Grégoire de Nazianze 02

Pontife et Docteur

Messe

Introït : Statuit

la suite, Messe : In Medio, sauf ce qui suit.

Lecture du livre de la Sagesse, c. 39 : « Le juste livre son cœur, dès le matin, au Seigneur, qui l’a créé et répand sa prière devant le Très-Haut. Il ouvre ses lèvres pour prier et implore le pardon de ses fautes. Si le Seigneur, le seul grand, le veut, il remplira son âme d’intelligence et le juste répandra, comme une pluie serrée, les paroles de sa sagesse. Il glorifiera Dieu par sa prière. Le Seigneur le dirigera par ses conseils, lui enseignera la discipline et les secrets de sa prudence. Le juste montrera publiquement sa doctrine et mettra son honneur à demeurer fidèle à la loi du Seigneur. Beaucoup loueront sa sagesse, et elle demeurera dans tous les siècles. Sa mémoire ne périra point et son nom sera connu de génération en génération. Les peuples se diront sa sagesse et dans les assemblées, on publiera ses louanges. »

Grégoire de Nazianze est ce juste qui, dès le matin de sa vie, avec Basile son ami de cœur, se livre au Seigneur. Il lui resta fidèle. Il est doux et réconfortant de voir cette amitié chrétienne, qui s’ébauche dans l’étude des Lettres, se poursuivre jusqu’à la dernière heure, au milieu des plus graves vicissitudes de la vie. Poète, philosophe, théologien, Grégoire fut une des colonnes de l’Église. Jamais, rien ne put ébranler sa foi. Ardent défenseur de la divinité de Jésus, il résista à toutes les flatteries et à toutes les menaces pour garder intact et défendre avec fermeté ce précieux dépôt. C’est un lutteur qui, comme saint Athanase, mais avec un caractère plus doux dans l’action, assura à la Sainte Église la vérité de la foi.

Saint Grégoire de Nazianze 01

A ce titre, Grégoire repose dans la Basilique Vaticane, face à l’autre Grégoire, celui de Rome, Grégoire le Grand. Mais non loin de son tombeau, une pensée touchante a placé une magnifique mosaïque représentant la majesté de Basile offrant les saints mystères. Près du tombeau de saint Pierre, les deux amis sont unis pour protéger l’Église de Dieu.

La foi de Pierre fut la joie comme le tourment de leur vie. Ils en comprenaient l’importance capitale et, vivant eux-mêmes de cette foi, ils voulurent, au péril de leur vie, la transmettre aux autres. Nous n’y pensons pas assez. Et quand nous récitons le Credo, nous ne réfléchissons pas à ce que chaque mot de ce Credo a coûté de travail, de luttes, de souffrances, de sang aux Docteurs et aux Apôtres qui nous l’ont transmis. Nous vivons, inconscients, de leur foi, sans leur dire le merci que nous leur devons. Au moins quand la Liturgie nous rappelle leurs noms, aimons à les louer, et à les glorifier comme ils le méritent. Ils sont en toute vérité nos Pères dans la foi, car c’est par eux qu’elle nous a été gardée intacte.