Anthony PASCO a publié dans le courrier de l’Ouest du 9 décembre 2022 l’article suivant, accompagné sur leur site d’une vidéo montrant un aperçu de la procession en l’honneur de L’Immaculée Conception :
« Derrière le crucifix et dans le sillage d’une trentaine de religieux de la Fraternité Saint-Dominique, établis depuis 1982 au Couvent de la Haye aux Bonshommes à Avrillé, près de 300 personnes ont défilé jeudi soir 8 décembre 2022 pendant plus d’une heure au départ et à l’arrivée des Greniers Saint-Jean, dans le quartier de la Doutre, en transitant par la Montée Saint-Maurice et le centre-ville.
Cette procession aux flambeaux, qui était escortée par la police, est organisée chaque 8 décembre par les catholiques pour honorer la Vierge Marie, mère de Dieu, aussi appelée Immaculée Conception car « préservée par Dieu du péché originel ».«
Cette marche est « à l’image de la pérégrination terrestre vers le Ciel », a aussi expliqué Emmanuel-Marie, 65 ans, un des frères de cette communauté qui ouvre ses messes, selon le rite grégorien traditionnel, chaque dimanche matin dans son église du XIIe siècle.
Regard parfois médusé de quelques habitants
« Le monde ne va pas trop bien. Les gens sont de plus en plus malheureux, la précarité grandit, les derniers confinements ont laissé des traces. Les jeunes en particulier se posent des questions. Beaucoup veulent revenir à Dieu car ils sont besoin de nourriture spirituelle dans cette société devenue trop matérialiste. Sans cette dimension, l’Homme s’anémie », a encore prêché le frère dominicain.
Des propos relayés par un père du Couvent qui a entonné au micro les cantiques et récitations du chapelet tout au long du trajet : « L’avenir paraît sombre. Seul le Ciel peut nous sauver. Et c’est la Vierge qui a la clé ».
Une représentation de Notre-Dame de Lourdes était portée sur un brancard en tête de cortège par des collégiens du Foyer Saint-Thomas qui devançaient des élèves de l’école primaire Sainte-Philomène, portant des bannières, deux établissements hors contrat basés eux aussi à la Haye aux Bonshommes.
À l’arrière, des parents et des proches, heureux de communier en déambulant paisiblement, sous le regard parfois médusé de quelques habitants. »
