Un de nos amis nous écrit sur la souffrance des victimes du conflit en Ukraine
Peu de volontaires, tant du côté Russe qu’Ukrainien, acceptent d’être mobilisés pour aller au front. Nous ne sommes plus en 1914 où des jeunes gens, de toutes nations trichaient sur leur âge pour être mobilisés plus vite !
Cependant, l’invasion russe de l’Ukraine, il y a un an, a pris de cours le gouvernement de Kiev qui s’est contenté de distribuer armes et uniformes à des groupes divers ne rendant aucun compte à l’autorité militaire et, sans aller au combat contre l’envahisseur russe, justifient leur existence par le pillage et l’agression de malheureux civils sans défense accusés d’être des « saboteurs » au service de Moscou.
Notre ami XXX en fait les frais. Il avait réussi à envoyer sa fille et sa belle-mère en Pologne, au début du conflit. Mais, bien qu’atteint d’une forme sévère de la maladie de Parkinson, il ne pouvait les accompagner, n’ayant pas encore 60 ans ! Depuis l’entrée rapide des blindés russes dans sa capitale, il en avait fui la banlieue pour se réfugier à la campagne et y vivait modestement, assisté par son « épouse infirmière » grâce à l’argent que mon épouse et moi, avions réussi à lui faire parvenir (via un authentique ami hongrois qui se consacre à l’accueil des réfugiés).
L’Ukraine qui, dès avant le conflit, était gouvernée par des gouvernants onusiens, aux ordres du forum de Davos et autres, a sombré dans le chaos et la misère (pendant que tous les bons pays « démocratiques » comme la France lui adressent des millions de dollars qui n’engraissent que les mêmes voyous).
Vu la fragilité physique de notre ami, obligé manu militari de rejoindre sa banlieue et (comme son épouse) de pointer dans un commissariat deux fois par semaine, car « suspect », je vous prie de ne plus lui adresser la correspondance habituelle de votre communauté. Je me répète : comme sous la Révolution française, lui et son épouse sont devenus des « suspects » par l’arbitraire d’une de ces terribles milices (qui les ont dépouillés et dénoncés aux autorités).
De même, je fais appel d’urgence à vos connaissances (membres étrangers de votre communauté, donateurs éventuels qui hésitent à aider de peur d’enrichir d’avantage le personnel aisé de telle ou telle pseudo association caritative ou humanitaire).
Merci de passer par le couvent (lettre.information.dominicains@gmail.com) pour prendre contact avec cette personne.
