23 juillet

L’oraison contre les islamistes

Bataille de Lépante - Don Juan d'AutricheCette oraison était désignée autrefois comme « l’oraison contre les Turcs ». C’est aujourd’hui (dans les missels traditionnels) la collecte de la messe « Contra Paganos » (contre les païens).

Elle fut spécialement recommandée par le pape Callixte III, dans une bulle du 29 juin 1456, trois ans après la prise de Constantinople par les Turcs, et quelques mois avant la bataille de Belgrade qui libéra la Hongrie de l’assaut musulman.

A l’heure où l’islam se fait de plus en plus menaçant, aucun appel à la prière n’est malheureusement à attendre des autorités romaines. Mais sachons recourir aux prières qui ont déjà sauvé nos ancêtres (avec le Rosaire et l’Angelus).

20 juillet

L’Eglise peut-elle changer ?

L'enlèvement de Pie VII sur ordre de Napoléon

« Tous les siècles, jaloux d’une gloire qui dédaigne la leur, sont venus, tour à tour, à la porte du Vatican. Ils ont frappé du cothurne ou de la botte. La Doctrine est sortie sous la forme frêle et usée de quelque septuagénaire. Elle a dit :

–   Que me voulez-vous ?
–   Du changement.
–   Je ne change pas.

–   Mais tout est changé dans le monde : l’astronomie a changé, la chimie a changé. Pourquoi êtes-vous toujours la même ?
–   Parce que je viens de Dieu et que Dieu est toujours le même.

–   Mais sachez que nous sommes les maîtres, nous avons un million d’hommes sous les armes, nous tirerons l’épée ; l’épée qui brise les trônes pourra briser la tête d’un vieillard et déchirer les feuillets d’un livre.
–   Faites ; le sang est l’arôme où je me suis toujours rajeunie.

–   Eh bien ! Voici la moitié de ma pourpre, accorde un sacrifice à la paix et partageons.
–   Garde ta pourpre, ô César, demain on t’enterrera dedans et nous chanterons sur toi l’Alleluia et le De Profundis qui ne changent jamais. »

Henri-Dominique Lacordaire O.P. (1803-1861)
29ème conférence à Notre-Dame de Paris.

19 juillet

Le juriste qui fuyait la gloire : Saint Raymond de Peñafort (1175-1275)

Patron céleste des véliplanchistes, saint Raymond de Peñafort est surtout connu pour l’exploit nautique qu’il réalisa à l’âge de 95 ans, en traversant sur sa chape – qui lui servait de radeau et de voile – les 200 km qui séparent les îles Baléares du port de Barcelone. Miracle pittoresque, qui peut détourner de l’essentiel.

Les premières représentations du saint ne le montrent pas foulant les flots, mais brandissant une grosse clé en tant que grand pénitencier. Cela touche bien davantage l’essentiel de sa vie, de ses vertus et de son rôle historique.

Car Raymond est un juriste. Il en a la tournure d’esprit : intelligence plus pratique que contemplative mais claire et judicieuse, discernant d’instinct ce qui est droit ; sens aigu de l’autorité et de l’organisation. A-t-il aussi le revers de la médaille ? Laissée à elle-même, la justice devient facilement raide, hautaine, autoritaire, tatillonne. Pour édifier, elle a besoin de s’unir la miséricorde et l’humilité. Or précisément toute la vie de Raymond semble n’avoir été qu’un long effort pour mettre la science du Droit au service de la miséricorde, et pour échapper aux honneurs qu’elle lui valait.

Le décor

Deux cités, en Espagne et en Italie, furent les pôles de sa vie :

  • Barcelone, capitale de sa Catalogne natale. Il y vint faire ses premières études, s’y attarda, s’y réfugia plus tard ; il y passa l’essentiel de sa vie religieuse, y mourut, y est enterré. Ce fut sa ville de prédilection.
  • Bologne, capitale du Droit, fut sa rivale. Au 13e siècle, Paris excelle en théologie, Bologne dans l’enseignement du Droit (tant civil qu’ecclésiastique). Tout juriste y est attiré comme par un aimant. La Providence y attend Raymond. Ce sera, pour lui, la ville des grands tournants.

17 juillet

Les grandes invasions sont des châtiments

Invasion de clandestins en ItalieUn texte prophétique de Dom Guéranger

DIEU promit solennellement à Noé de ne plus employer contre la terre coupable le terrible châtiment du déluge ; mais sa justice l’a contraint plusieurs fois, pour punir les nations révoltées, de recourir à un moyen sévère, et qui présente plus d’une analogie avec le déluge ; il a déchaîné contre les peuples le fléau des invasions ennemies. L’histoire en présente, dans tout son cours, la suite effrayante ; et toujours la divine Providence s’est justifiée dans ses œuvres. Les invasions étrangères ont été toujours amenées par les crimes des hommes, et il n’en est pas une seule qui n’atteste la suprême équité avec laquelle Dieu gouverne le monde.

14 juillet

L’illusion de la lutte électorale

Urne électoralepar Mgr Henri Delassus (1836-1921)

« Ceux-ci ont mis leur espoir de salut dans la lutte électorale, c’est-à-dire dans la souveraineté du peuple en exercice. Que de temps, que d’argent, que d’activité a fait dépenser cette illusion ! La dixième partie de tout cela, employée depuis vingt ans à réformer les idées, eût sauvé le pays depuis dix ans. L’effort déployé pour faire élire des candidats met toujours l’idée au second plan s’il ne l’étouffe entièrement et prépare ainsi pour l’avenir des défaites de plus en plus écrasantes. Ce qu’il faudrait, ce serait d’arracher les hommes influents à l’action électorale pour les lancer dans la propagande de la vérité.

Là est la difficulté. Il est aisé de grouper et d’intéresser les masses conservatrices à une action concrète et simple comme le vote. Il faut dépenser beaucoup de talent, de courage et de persévérance pour arriver à faire comprendre à ces mêmes masses qu’elles sont dans l’erreur, et pour leur montrer et leur faire admettre les principes de l’ordre social, en délivrant leur esprit des principes démocratiques. »

Mgr Henri Delassus, Vérités sociales et erreurs démocratiques,
Villegenon, éd. Sainte-Jeanne-d’Arc, 1986, p 132-133.

11 juillet

Les faux prophètes : gratuits, laïcs et obligatoires

Loup déguisé en brebispar le Père Emmanuel (en juillet 1883)

La Parole de Notre-Seigneur a ce privilège par-dessus la parole de l’homme, qu’elle est de tous les temps, et qu’elle fait la lumière sur toutes les situations. Voici, dans notre Évangile du VIIe dimanche, un fragment de sermon adressé par Notre-Seigneur aux juifs de la Galilée, il y a près de deux mille ans, et il n’est pas moins à l’adresse des hommes de notre temps qu’il ne l’était à l’adresse des juifs de ce temps-là. Les hommes ont au fond les mêmes infirmités, les mêmes indigences, et Notre-Seigneur en versant sur nous le baume de sa parole nous instruit tous, nous guérit tous, nous sauve tous ; seul il fait cela, et seul il peut le faire, parce qu’il est l’unique Sauveur de tous. Écoutons-le :

8 juillet

Le nouveau paradis terrestre

Notre-Dame de Guadalupe

par le Père Georges Bellanger

Remarquez, mes amis, que lorsque Dieu eut fermé à l’homme pécheur le paradis terrestre, sa miséricorde lui en ouvrit immédiatement un autre. Écoutez Dieu parlant au démon, probablement en présence des deux coupables : « Je placerai l’inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne ; elle t’écrasera la tête, et tu chercheras à la mordre au talon. »

Quelle est cette femme ? C’est le nouveau paradis terrestre, je dis paradis terrestre, parce que l’homme retrouve en Marie la joie et le bonheur qu’il aurait goûté au premier paradis terrestre, et une joie et un bonheur bien plus grands, quoique d’un genre différent.

Savez-vous quelle est la cause de toutes les tristesses de l’homme sur la terre ? C’est la peur… L’homme est malheureux depuis son péché, parce qu’il a peur. Si l’homme n’avait pas peur, il ne serait pas malheureux. L’homme n’aurait pas peur, s’il connaissait davantage son paradis terrestre, la très sainte Vierge Marie, cause de notre joie !

5 juillet

Litanies des vacances chrétiennes

Mont Saint-MichelA l’usage des parents

— Seigneur, ayez pitié de nous.
— Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
— Seigneur, ayez pitié de nous.

— Jésus-Christ, écoutez-nous.
— Jésus-Christ, exaucez-nous.

— Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
— Fils rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
— Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
— Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

4 juillet

Lettre des dominicains d’Avrillé n°74

LDA74Table des matières de la Lettre des dominicains d’Avrillé n°74

• Vacances chrétiennes : quelques conseils
• Pour obtenir une conversion
• Le règne de la séduction. Ah ! les braves gens !
• Unité chrétienne ou unité anti-chrétienne
• Une lettre de saint Athanase
• Nouvelles de nos travaux
• Chronique du couvent
• Pour aider
Tract apologétique n°7 – Qui ?

Téléchargez : Lettre des Dominicains d’Avrillé n°74

4 juillet

Défense d’exploiter l’œuvre de Mgr Lefebvre

Le 9 juin 2015 nous avons reçu un courriel du District de France de la Fraternité Saint-Pie X :

L’association cultuelle « Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X » possède les droits d’auteurs de son fondateur, Mgr Marcel Lefebvre. Or sur votre site, vous citez sans aucune autorisation des œuvres (conférence de 1989 à Ecône etc.) de Mgr Lefebvre. C’est pourquoi vous voudrez bien d’ici quarante-huit heures supprimer toutes ces citations.

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